A partir d’aujourd’hui, nous vivons à crédit

aoû 02, 2017 / 0 comments

Le 24 décembre 1971, l’Humanité avait consommé ce que la terre avait produit en un an, à une semaine de la fin de l’année. Aujourd’hui, 46 ans plus tard, le même niveau de consommation est atteint alors que seulement 58% de l’année est déjà écoulée. 

Selon le Global Footprint Network, le 2 août 2017 marque l'Earth overshoot day. Cela signifi qu'à compter de cette date, l'humanité a consommé l'ensemble des ressorces que la planète peut renovueler en une année. Autrement dit, en sept mois, l'émission de carbone a été supéreiure à ce que les océans et forêts peuvent abosrber en un an, la quantité de poissons péchés, les récoltes sont supérieures à ce que la Terre peut produire pour la même période. Pour subvenir à ses besoins, l'Humanité a besoin de l'équivalent de 1,7 planète.

La nature n'est pas un puits sans fond et les conséquences sotn déjà visibles: pénuries en eau, désertification, disparition des espèces...

À chacun de privilégier des modes de productions et de consommation écologiques, notamment pour diminuer fortement l'empreinte écologique : réduire l'empreinte carbone, limiter l'empreinte alimentaire

 

Pascal Canfin, Directeur général du WWF France : « Depuis 1986, la date du Jour du dépassement arrive chaque année un peu plus tôt dans le calendrier. Malheureusement, cette année 2017 ne fait pas exception : dès le 2 août, nous vivrons à crédit car nous aurons consommé en seulement sept mois le capital naturel que la planète peut renouveler en un an. La bonne nouvelle est que cette date avance moins vite ces dernières années : c’est le signe que la transition est à l’œuvre dans le monde. Nous connaissons les solutions qui nous permettront de changer de modèle de développement pour ne plus creuser notre dette écologique. Qu’attendons-nous pour accélérer la cadence ? »

Mathis  Wackernagel, PDG du Global Footprint Network : « Notre planète est limitée, mais les possibilités humaines ne le sont pas. Vivre selon les moyens que nous accordent notre planète est technologiquement possible, financièrement bénéfique et notre seule chance pour un avenir prospère. Tout l’enjeu est de faire reculer la date de la Journée du dépassement mondial. L’empreinte carbone de l’humanité a plus que doublé depuis le début des années 1970 et reste le moteur le plus puissant creusant l’écart entre l’empreinte écologique et la biocapacité de la planète. »

 

Marie-Rose Gilles

Sources : Global Footprint Network