L'association de protection de la nature Le Pic vert a focalisé son attention durant le confinement sur les espaces urbains proches des habitations. Ils ont pu constater les bienfaits pour la faune, en particulier les insectes et les abeilles, de l'arrêt des tontes et broyages des bords de route et des espaces verts. Ils ont aussi pu se rendre compte que laisser pousser l'herbe ne présente généralement pas d'inconvénients ni de dangers et que chacun a pu prendre plaisir de voir fleurir ces espaces. L'économie réalisée a profité à la biodiversité. Par contre ils ont pu trouver de très nombreux poteaux creux de signalisation routière, de section ronde ou rectangulaire, qui ne sont pas obturés sur le sommet. Le pire est que ces poteaux se remplissent d'eau de pluie, qui se réchauffe avec le soleil et qui constituent de formidables lieux de ponte pour des moustiques, le moustique tigre en particulier.
Ces poteaux sont aussi des pièges mortels très efficaces pour des oiseaux (Mésanges, moineaux, sittelles), des chauves-souris, des lézards qui recherchent des trous sombres et chauds pour s'abriter ou se reproduire. Ces animaux descendent dedans et ne peuvent plus en ressortir.
Aussi le Pic vert demande à toutes les mairies, aux services des Conseils départementaux et de l'Etat de vérifier d'urgence l'obturation de ces poteaux sachant que tous les fabricants de ces poteaux vendent également les bouchons.
Ils appellent aussi aux citoyens de participer au recensement des poteaux non obturés.
Pour tous renseignements : Le Pic vert http://www.le picvert.org
