Le vrai du faux de la culture sous-serre

déc 14, 2022 / 0 comments

En Almeria, au sud de l'Espagne, l'étendue des serres, parfois effrayante, séduit par son rendement au mètre carré, l’un des plus élevés de la planète. Elle génère pourtant autant de déchets que de productions agricoles. Trois millions de tonnes de bâches en plastique, emballages de produits phytosanitaires et autres résidus qui, balayés par les vents, atterrissent chaque année dans les sanctuaires de centaines d’espèces d’oiseaux protégées.

 

les serres chauffées une hérésie : Une tomate produite en France sous serre chauffée émet huit fois plus de gaz à effet de serre qu'une tomate cultivée en France en saison, et quatre fois plus qu'une tomate importée d'Espagne où elles sont cultivées sous serre non chauffée. Et le bio sous serre chauffée décrédibilise le label AB. Ils risquent de mener le bio dans la même impasse que le conventionnel intensif, qui a fait n’importe quoi au niveau de l’environnement, des valeurs nutritives, du goût. 

Mais l'usage de la serre non intensif reste très positif.

La culture sous serre permet aux plantes de beaucoup moins ressentir les changements climatiques et les intempéries.
La culture en serre améliore considérablement les rendements. En effet, les conditions climatiques au sein d’une serre sont beaucoup plus stables ce qui favorise la croissance des plante. De plus, le fait de pouvoir commencer plus tôt les semis vous permet de récolter vos fruits et légumes plus tôt et ainsi changer de culture plus rapidement. La rotation des cultures est donc favorisée.
Du fait de l’isolation contre les intempéries, la culture en serre permet de protéger vos plants de maladies ravageuses. En effet, les fortes averses ont raisons de nombreuses cultures. Il est également important de bien vérifier l’aération de votre serre car ce type d’espace reste confiné et en cas de serre trop petite, le risque de forte humidité est grand, ce qui pourrait mener également à l’apparition de maladies.
Si certaines plantes peuvent avoir plus de mal à se polliniser au début du printemps, dès que les températures seront suffisamment élevées, le problème disparaîtra. Il fut do

Pourquoi ? Sous serre, les insectes peuvent avoir plus de difficultés à polliniser les plantes. C'est particulièrement vrai au printemps où les butineurs ne sont pas encore présents en nombre. Dès que les températures seront plus clémentes, les pollinisateurs n'auront aucun mal à venir butiner le pollen de vos courgettes !

En culture sous serre, les plantations sont protégées des maladies ?
C'est faux, malheureusement ! Mais vous allez voir que vous échappez tout de même à certaines maladies. Et en réalité, la serre protège quand même de la maladie la plus courante chez les tomates : le mildiou.Pourquoi ? La culture sous serre ne rend pas les plantes indestructibles. Elles restent sensibles aux maladies. On pourra tout à fait voir des courgettes attraper de l'oïdium, des tomates se faire attaquer par du botrytis, ou encore des choux se faire attaquer par des pucerons.

Néanmoins, la serre offre un avantage de taille : elle permet de protéger nos cultures de la pluie, et donc de l'humidité.Cette dernière est l'ennemie numéro un de certaines cultures, notamment la tomate. Elle est très sensible à l'humidité stagnante sur ses feuilles qui a pour effet de déclencher la germination des spores de mildiou. Le mildiou est un champignon qui s'attaque aux feuilles, aux tiges et aux fruits de la tomate. Il peut être foudroyant.

Il s'agit de la maladie la plus courante et la plus redoutée des jardiniers. Alors, cultiver sous serre c'est vous assurer de retarder au maximum son apparition. Vous aurez des récoltes jusqu'en novembre dans la plupart des régions, voire décembre certaines années.

Durabilité et esthétique

Les serres en verre et aluminium sont particulièrement durables mais c'est toujours pareil, quand cela devient intensif, cela devient plus discutable...